Pendant ces dernières années, on assiste à une revalorisation massive du sujet de « sécurité ». Il paraît qu’avec ce sujet-là on peut faire de la politique avec succès tandis que de plus en plus de gens subissent les effets de la sociation (« Vergesellschaftung ») capitaliste – dans les métropoles autant que dans la périphérie. L’exclusion et la politique de contrôle sont complémentaires. Quand les gens salariés deviennent superflus pour la mise en valeur du capital et vivent dans la précarité, ils deviennent un problème pour ceux qui continuent de se maintenir dans la concurrence et doivent être contrôlé aussi que possible. Cela s’applique aux sans-abri à Berlin ainsi qu’aux initiatives de chômage en Argentine dont la contestation militante est déclarée d’être de plus en plus un risque pour l’ordre public. Les politiques de sécurité se révèlent comme des réponses répressives aux effets de l’exclusion sociale et ne restent [s’arrêtent] pas à l’extérieur des sujets. Elles se manifestent aussi dans un consensus toujours plus élargi à l’égard des positions réactionnaires comme des mesures de contrôle étatiques aggravées après le 11 septembre 2001 ou des plans d’un déploiement de la « Bundeswehr » pour des opérations de sécurité à l’intérieur dans le cadre de la coupe du monde de football. Avec le concept de la « lutte contre le terreur » et quand on parle de « contrebandiers qui font entrer des immigré(e)s illégal(e)s » etc., on confirme toujours aussi l’appartenance à la « communauté imaginée de la nation » en dépit d’un potentiel de conflit social recrudescent.
Il se crée un réseau dense d’instruments et de stratégies de sécurité étatiques qui se veut de plus en plus « préventif » et qui transfère en même temps le souci de sécurité comme obligation aux citoyen(ne)s (des patrouilles de quartier « auto organisées ») ou aux services de sécurité privés. Parmi les plus grands marchés mondiaux en croissance, on compte le commerce de services de sécurité, d’armes et de technologies de surveillance. La sécurité se transforme au cours de la privatisation en bien achetable pendant que la production active de l’insécurité et la participation aux conflits de vendeurs d’armes assurent le marché. Dans l’espace urbain, cette dynamique se manifeste entre autres dans la privatisation et capitalisation des zones résidentielles et commerciales et des parcs publics. Une des conséquences est que la garantie de l’intégrité physique devient une question du pouvoir d’achat : Au Cap des « gated communities » garantissent une vie privée bien sécurisée tandis que le chemin au prochain magasin peut être très dangereux dans les quartiers à côté. Les politiques de sécurité autant que la manière de les appliquer diffèrent selon les situations spécifiques sociales et régionales. À côté [à part] des stratégies défensives de critique de la répression, c’est-à-dire la défense des droits à s’opposer, il y a aussi des exemples de résistance active, p.ex. des groupes de voisinage à Mexico City qui assurent la sécurité sociale de façon coopérative. Dans les ateliers ayant la sécurité à l’espace urbain comme contenu, nous voulons examiner les instruments, objectifs et mécanismes des politiques de sécurité pour l’affilage de notre critique et la création d’une base pour une résistance émancipatrice – aussi en vue de la coupe du monde de foot en 2006.
Avec: Markus-Michael Müller, Martina Blank
Avec: Susanne Heeg und Sybille Bauriedl
- Buko Abstract Regulationstheorie: Bauriedl, S. & Heeg, S. (pdf-File)
- Jessop, Bob (1997): Die Zukunft des Nationalstaates - Erosion oder Reorganisation? Grundsätzliche Überlegungen zu Westeuropa. In: Becker, S. et al. (Hg.): Jenseits der Nationalökonomie? Weltwirtschaft und Nationalstaat zwischen Globalisierung und Regionalisierung. Hamburg: Argument Verlag. (pdf-File)
- Michel, Boris (2005): Stadt und Gouvernementalität. Münster: Westfälisches Dampfboot. S. 11-20. (pdf-File)
Avec: Henning Füller, Christian Schröder
Avec: Bernd Belina
Avec: Tobias Singelnstein, Peer Stolle
Devant les processus de transformation sociale et économique, le contrôle social est soumis à une transformation fondamentale de ses mécanismes, techniques et institutions. Les traits principaux de la formation nouvelle de contrôle sociale qui se développe ainsi seront présentés et illustrés par quelques exemples.
Avec: Kolumbienkampagne Berlin, Kolko e.V.
La « sécurité démocratique » est une politique autoritaire qui a comme objectif de produire l’ordre et l’autorité publique. Celle-ci, la transformation de la fonction des structures paramilitaires et ses conséquences annihilantes à l’égard de toute contre-force sociale seront présentées devant l’exemple des banlieues marginalisées de Medellín.
Avec: Manuela Bojadzijev, Sabine Hess, Serhat Karakayali (Kanak Attak)
Sécurité urbaine et contrôle devant l’exemple de Belgrade et Istanbul
Avec: Stefan Krauth
À la jonction de la psychiatrie et le droit pénal naît un nouveau type de règlement d’antagonismes sociales. La recherche sur le cerveau sert comme justificatif neurobiologique à l’enfermement de ceux/celles qui sont classifié(e)s comme « hommes dangereux ». En même temps on renforce massivement le droit pénal. La normalisation et l’exclusion sont la conséquence.
Avec: Corinna Genschel, Ariane Brenssell, u.a.
Compréhension du sexe nous avons besoin pour cela et quelles conséquences cela a d'une frontière pour "notre" faire ? Où constituons-nous respectivement des "insécurités", à quoi le malaise féministe le laisse attacher ? Les NU dominantes/discours de sécurité et le développement du contrôle et d'une surveillance sont-elles peu importants pour faire féministe gauche et si oui, pourquoi et ce qui signifie cela ? invité celle-ci séminaire avons nous Feministinnen ne sommes examinés différente initiatives - pas pour recevoir des exposés et des réponses préfabriquées , mais jeter une vue sur la question pour de différentes perspectives après des relations de sexe dans les discours autour des NU/sécurité , pour le malaise qui souvent que pour la "bière" dans de petits milieux thématiser publiquement . Tous, l'envie sont invités ont d'apporter franchement et de manière autonome leurs perspectives et intérêt ont à concerner ensemble une manière peu claire.
Avec: Bernd Belina
Dans les villes amériques et allemandes, dans le cadre de la «lutte contre la criminalité» et de la «sécurité» divers messures policières sonst mises en place, pour réorganiser l'espace urbain. Parmi celles-ci on trouve la vidéosurveillances des espaces publics, l'interdiction de se rassembler ou de séjourner pour certains groups de personnes dans certains espaces et des restriction pour les manifestations. J'aimerai discuter de ces nouvelles messures : dans quel but sont-elles mises en place ? quels résultats en découlent ? quelles contre-stratéguies penvent être envisagées ? Bernd Belina habite à Berlin, travaille à l'institut de Géographie de l'université de Potsdam. Ses travaux portent sur la «théorie de l'éspace», les potiques urbains de sécurité et l'extension de l'Union européenne vers l'Est. Il publiera au printemps 2006 chez les éditions Westfälisches Dampfboot «Raum, Überwachung, Kontrolle».
Avec: Susanne Dzeik (Ak Kraak), Kirsten Wagenschein
À la métropole Rio de Janeiro la sécurité dépend fortement de la position sociale : les gens de la couche aisée vivent d’une manière isolée dans des quartiers bien surveillés ; les favelas sont dominées par la misère économique et la violence. Le pouvoir de l’Etat y présente souvent une menace mortelle.
- Wacquatnt, Loic (2005): Zur Militarisierung städtischer Marginalität. Lehrstücke aus Brasilien, in: Das Argument 263, S. 131 - 147.
- Dzeik, Susanne (2004): Einfach eine Mauer bauen
Peter Franke et Rolf Jordan (Asienhaus Essen)
Le contrôle social et « Social Engineering » se présentent à Singapour et Hongkong comme des éléments importants de la politique étatique et du pouvoir. À partir des deux exemples, on peut bien démontrer la façon dont le contrôle public et la politique de sécurité complètent et superposent la politique sociale de l’Etat.
Avec: Johannes Stender (BAFF e.V.)
Au cours de la coupe du monde, le discours sur la sécurité se durcit de nouveau en Allemagne. L’exigence d’un déploiement du militaire pour des opérations de sécurité intérieure n’est qu’un parmi d’autres. Quelles sont les mesures politiques de sécurité imposées et que se passe-t-il concrètement au cours du championnat?
Projektgruppe MovimentoR
Olaf Arndt, Iris Hunger
Les armes «non-léthales», déjà fréquemment utilisées par les polices américaines, commencent à apparaître en Europe. Tazers (pistolets électriques), systèmes d'armes acoustiques, et nouveaux gazs de combat, doivent mettre l'ennemi hors d'état de nuire. Ils sont présentés comme les armes idéales de la lutte anti-terroriste et de la repression des emeutes. Ces nouvelles armes ne sonst pas simplement l'amélioration de techniques policières existantes mais représentent une nouvelle approche due maintien de l'ordre en réduisant les scrupuls à s'en servir. Par exemple les tazers ne sont pas utilisés pour se prévenir d'un danger, mais pour terroriser et pour manifester son pouvoir. De cette manière ces armes répandent l'impussiance, et dissudent la critique sociale. Olaf Arndt, auteur, curateur et artist, désigne ses armes une «technologie troyenne» car elles couvrent leur caractère d'armes et trompent de leur effet.
Avec: Stefanie Kron
L’atelier s’occupe de l’(im)possibilité d’une articulation politique de la société civile dans un pays qualifié comme « Etat de Mafia corporatif » et dans lequel l’« espace publique urbaine » implique pour les groupes socialement marginalisés de l’insécurité et de la violence généralisée.
Avec: Thomas Bürk-Matsunami
L’atelier essayera pour une fois de discuter les idées et besoins d’une vie sûre (et bonne) de la perspective d’autres protagonistes. Suivant les articulations d’espace social et les productions d’espaces spécifiques, on le discutera devant l’exemple de l’hégémonie sociale de groupes néo-nazis dans des villes brandebourgeoises.
Avec: Volker Eick BUKO
With: Alfred Makombo (Förderverein Afrika-Initiative e.V. Berlin)
À la veille des premières élections libres depuis 1965, prévues pour l’année 2006, la contrôle de domaines importants de l’Etat est un levier principal des chefs de guerre qui concurrent pour la protection de leur autorité. Ainsi, l’(in)sécurité de la population présente tout au plus un valeur stratégique comme instrument d’intimidation et de chantage.
Avec: Romin Khan
Avec: Maria Markantonatou (Uni Freiburg), Wolf- Dieter Narr (FU Berlin, Komitee für Grundrechte und Demokratie)
Avec: Elke Steven (Komitee für Grundrechte und Demokratie), Wolfgang Kalek (Republikanischer Anwältinnen- und Anwältevereins RAV)
Une vue d’ensemble des nombreuses lois concernant la sécurité qui étaient promulguées après le 11 septembre 2001 élucidera la progression massive de droits policiers d’intervention, de contrôle et de surveillance.
Avec: Sascha Büttner
Aux lieux les plus divers du monde, on trouve des caméras web qui sont accessibles par l’internet. «Le voyageur» avait décidé de rendre visite à tous ces lieux des caméras web. Depuis, il regarde en arrière et se pose la vieille question: Qui observe qui, et à quoi sert encore le «panopticum» globale?
Avec: Silke Studzinsky (RAV, European Legal Team und Generalsekretärin der European Democratic Lawyers), Suus (Maarten Support Group - Amsterdam), Blicero (Suporto Legale Genua), Matt (pigbrother.info - Schweiz), Dave (Indymedia UK Volunteer- London)
L’objectif de l’atelier sera l’analyse des structures et dynamiques des répressions contre les protestations contre le sommet. À l’aide de l’exemple de certaines mobilisations (Göteborg, Gênes, Genève), les échantillons typiques des stratégies policières, de la légitimation publique et de la poursuite juridique seront abordés.
Avec: Leipziger Kamera. Initiative gegen Überwachung, demandé(e)s: LIGNA, c3: city.crime.control, urbane panik, Innen!Stadt!Aktion!
Nous voulons jeter un coup d’œil d’en bas sur la ville devenue une proie des contraintes économiques et nous voulons chercher des pratiques quotidiennes d’une résistance possible. On présentera des actions contre des politiques d’exclusion, des pratiques de contrôle par les forces de sécurité, la surveillance vidéo et des ordonnances sécuritaires.
Suite au séminaire d'"ion d'acte le Speak Louder Than le Words" a lieu une réunion, lors de laquelle des initiatives, des groupes et des particuliers peuvent s'échanger et entrelacer qui a résisté contre une surveillance, le contrôle social et une exclusion dans le secteur urbain protester et pratiquer vouloir. Un lien qui pourrait porter une campagne fédérale, naît idéalement.